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Souvent, quand on est sur le point de participer à un événement très important, il arrive qu’on ressente plusieurs émotions à la fois. L’excitation est la plus marquante car on ne peut pas s’empêcher de penser à ce qui se passera pendant ce fameux jour. À trop y penser, on peut finir par avoir des crises d’angoisse. Pour y remédier, il faut se préparer physiquement et mentalement en se détendant le plus possible et en faisant quelques exercices qui fonctionnent réellement !

Dans le cas d'un événement particulier. Préparez-vous à l’avance !

Rien ne vaut une bonne préparation pour être bien calme et détendu avant un événement en particulier. Écouter de la musique calme fait partie des meilleurs moyens pour bien se détendre, la musique étant connue pour adoucir les mœurs. La musique douce et calme a un effet apaisant sur le cerveau et peut aider à nous transporter loin du monde et à nous changer les idées. Si la musique douce ne parvient pas à vous déstresser, orientez-vous vers les pensées positives.

En effet, le stress avant un événement est causé par des idées noires liées à ce dernier, à l’exemple de la peur d’échouer le moment venu. Quand vous vous dites que tout ira bien, que vous en êtes capable et que vous avez été fait pour cela, le stress disparaîtra de lui-même. Il faut également éviter de consommer des stimulants tels que la caféine ou les sodas à la veille de l’évènement. Ils ont un effet négatif sur une personne qui est facilement stressée. Et si la sensation de stress ne vous quitte pas, privilégiez une vie sociale active. Le fait de discuter avec d’autres personnes vous aidera à vous sentir mieux et plus libre.

Relaxez-vous avec des techniques précises !

Dans certains cas, une bonne préparation n’est pas toujours efficace car il est facile de perdre de vue l’essentiel qui est de se détendre avant l’évènement en question. On finit donc par se laisser submerger par la frustration et l’angoisse. Pour pallier à ce stress, il est nécessaire de se préparer mentalement. En effet, une bonne harmonie physique et mentale lors d’un grand évènement peut être un atout majeur pour la personne qui sera plus qu’à l’aise le moment venu.

Pour ce faire, quelques exercices de relaxation sont conseillés. Parmi ces derniers, la méditation a pour but de vous faire maîtriser votre concentration. Son but est de vous aider à battre l’angoisse que vous pouvez ressentir avant un événement. La relaxation musculaire progressive est également une très bonne technique de relaxation pour vous débarrasser des frustrations que vous pouvez ressenti. Il ne vous prendra que 15 minutes de votre temps et assurera votre détente avant de faire face à un événement important.

 

On ne réussit pas tout avec notre simple force physique. Pour assurer notre succès, nous devons user de notre force mentale et la développer comme il se doit. Renforcer ses capacités mentales, c’est se donner la chance de se surpasser et de s’améliorer dans divers domaines de sa vie. Comment y arriver ?

Comment renforcer votre mental ?

Quand on voit des athlètes ou des génies à l’œuvre, on se demande comment ils ont fait pour atteindre un tel niveau. Si vous pensez qu’il faut faire des choses extraordinaires pour en arriver là, vous vous trompez largement ! Il suffit juste de renforcer ses capacités mentales. Une bonne relation avec votre entourage peut vous y aider, surtout quand vous côtoyez des gens différents de vous sur le plan intellectuel ou relationnel. Cela fera travailler le centre relationnel de votre cerveau et le stimulera.

D’après une étude, le fait de lire des livres est également un très bon moyen pour consolider le mental et avoir un esprit très équilibré. La lecture est excellente pour notre santé et pour stimuler le cerveau. Dans ce sens, un simple roman suffit à cultiver votre mental. Ceux qui se croient au-dessus des gens car ils lisent des ouvrages scientifiques ou intellectuels ont donc bien tort !

Pour renforcer vos capacités mentales, ne vous contentez pas de ce que vous savez car le fait d’apprendre de nouvelles choses tout le temps peut rendre votre mental plus performant au fil des années. L’apprentissage continu permet au mental de se développer.

Améliorez votre concentration !

Il ne suffit pas de renforcer son mental pour développer une capacité mentale optimale. Il ne faut pas oublier que la concentration joue un atout majeur dans le renforcement de la capacité mental. Pour réussir à maîtriser et améliorer votre concentration, vous devrez vous débarrasser des choses futiles qui peuvent vous distraire. Cela vous permettra de vous focaliser uniquement sur l’essentiel ! Si vous êtes le genre à avoir beaucoup de choses à faire en même temps, évitez de mélanger toutes les tâches et de devenir un multitasker. Faites-les plutôt l’une après l’autre afin d’améliorer vos capacités de réflexion et d’augmenter vos facultés d’apprentissage.

Avec tout ce que vous avez à faire, il est également très important de vous permettre quelques minutes de repos pour laisser votre esprit se détendre. Cela vous rendra plus efficace dans votre travail car cette petite pause peut nous aider à être plus concentré sur ce que vous devez réellement faire.

Sachez également qu’il existe différents exercices physiques et mentaux capables de renforcer vos capacités intellectuelles. Trouvez un peu de temps dans votre emploi du temps pour les pratiquer, même une demi-heure par semaine est suffisante. Lorsque votre mental est renforcé, vous réussirez à affronter n’importe quel événement frustrant ou stressant de votre vie.

 

Le saviez-vous ? D’après un sondage (source Paquid, enquête épidémiologique Inserm Bordeaux), la maladie d’Alzheimer (nullement liée à la vieillesse), figure à la seconde place dans le classement peu envié des maladies les plus craintes par les Français. Le cancer reste à la première place. Les chiffres donnés par l’association France Alzheimer & Maladies apparentées démontrent que cette pathologie est désormais un véritable problème majeur de santé publique. Environ 850.000 Français(e)s souffrent de cette maladie, 225.000 nouveaux cas diagnostiqués chaque année (plus de 40 % de malades (+75 ans) depuis 10 ans). Les dégâts causés par la maladie d’Alzheimer sont considérables. Sous-diagnostiquée et sous-estimée (moins d'un malade sur deux repéré) pendant des décennies, cette maladie fait désormais l’objet de recherches ayant pour but « d’améliorer les capacités attentionnelles et bien utiliser les capacités cognitives restantes ». En parallèle avec les recherches scientifiques, un documentaire a mis en lumière une thérapie qui s’appuie sur une histoire de la musique et de la mémoire, une thérapie simple et de faible coût signée Dan Cohen. Ce travailleur social utilise l’art des sons et des silences, le rythme et la hauteur (combinaison dans les fréquences), les nuances et le timbre pour réveiller la mémoire de personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer. Le documentaire réalisé et tourné pendant trois ans par Michael Rossato-Bennett en 2014, s’appelle Alive Inside (1h 17 m). Il fut diffusé au grand public à l’occasion de la 23ème Journée mondiale Alzheimer, le 21 septembre dernier.

A l'occasion de cette journée, Marie-Céline Jacquier (Journaliste à futura-sciences.com, spécialisée dans la santé et l'environnement et Docteur en biologie de l'université Lyon 1) a présenté cette maladie au grand public. « Cette pathologie se caractérise par un affaiblissement lent et insidieux du fonctionnement psychique et intellectuel avec un retentissement sur la vie quotidienne et une perte progressive d'autonomie. L'évolution est longue, sur une dizaine d'années. L'aggravation vers la démence se fait avec la perte des facultés de jugement et de raisonnement logique. En aucun cas il ne faut assimiler cette évolution à un processus normal du vieillissement. Le processus Alzheimer est toujours pathologique, lié à une altération dégénérative cérébrale et avec un volet psycho-dynamique marqué par une catastrophique défaillance rationnelle... ».

 

La musique, une alternative douce au secours des malades

Depuis longtemps, nous connaissons les bienfaits de la musique. Peut-on imaginer une playlist avec des mélodies et des rythmes (jazz, classique, pop, sons mental Waves...), en adéquation avec les goûts de chacun(e) et capable de soulager des patients souffrant d'Alzheimer ? C’est possible ! C’est pourquoi il est de bon ton de saluer un programme de musicothérapie proposé par Music & Memory (M&M). Celui-ci a permis de réduire la prise d'antipsychotiques. Ainsi, des chansons appartenant au passé d’un patient peuvent participer à une meilleure prise en soin, en réveillant des souvenirs et des émotions qui ont été endormis pendant des années (voire des décennies). Une simple mélodie peut stimuler l’activité dans les régions touchées du cerveau et transformer la qualité de vie des personnes souvent laissées face à leur silence. Ce documentaire remarquable, dans lequel on voit des résident(e)s de maisons de retraite souffrant de démence, « chanter, danser, esquisser des mouvements, interagir avec d'autres personnes, tout en écoutant leur musique favorite... a popularisé la méthode M&M aux Etats-Unis » dixit un excellent article visible sur futura- sciences.com. Le traitement souvent composé d’antipsychotiques présente aussi des risques, d’où les recherches actuelles afin de trouver des alternatives avec moins d'effets secondaires pour soulager les souffrances. Hors la musicothérapie amène la preuve que l’utilisation des sons, des rythmes, des chants et des fréquences agit non seulement sur le comportement, mais elle est capable de réduire l'agressivité, l'agitation, l'anxiété et d’influer sur l’humeur.

 

Ecouter ses mélodies préférées, une thérapie tentée dans les maisons de retraite : Est-ce vraiment efficace ?

Le principe de la thérapie s’appuie sur les préférences, les goûts musicaux et l’histoire personnelle du patient. Le personnel de la maison de retraite les note sur une fiche afin d’établir un hit parade individualisé, puis l’enregistre dans un lecteur MP3 (fourni par la direction). Les conclusions parues dans la revue « American Journal of Geriatric Psychiatry » résultent des travaux effectués par des chercheurs de la « Brown University School of Public Health ». Après six mois d’études auprès de 12.905 résidents de 98 maisons de retraite, (souffrant d’Alzheimer ou « d'une démence associée ») qui ont participé au programme M&M et 12.811 résidents de 98 autres structures non concernés par cette étude, les résultats sont étonnants. Marie-Céline Jacquier souligne qu’en « six mois, la proportion de résidents qui a arrêté son traitement antipsychotique est passée de 17,6 % à 20,1 % dans les maisons de retraite qui utilisaient le programme M&M, tandis qu'elle est restée stable dans les autres établissements (entre 15 et 16 %). Pour les anxiolytiques, la même tendance était observée : l'arrêt du traitement passait de 23,5 % à 24,4 % alors qu'il diminuait chez les établissements témoins, passant de 24,8 % à 20 %. Il y avait aussi moins de problèmes de comportement chez les patients qui suivaient le programme M&M. Mais il n'y avait pas d'effet observé sur l'humeur ou la dépression. Cette thérapie pourrait donc éviter les effets secondaires des médicaments antipsychotiques et anxiolytiques pour traiter la démence, sans présenter de risque... » (sources futura-sciences.com).

 

La musique, une alternative bon marché !

Que faut-il exactement pour mettre en place ce programme ? D’abord, former le personnel afin qu’il sache établir une playlist personnalisée adaptée au patient. Ensuite, acheter les titres sélectionnés et un lecteur MP3. Cette alternative pourrait soulager les milliers de famille confrontées à la souffrance sous-estimée de leur(s) proche(s). En attendant une solution fiable capable de lutter contre la protéine responsable des plaques séniles cérébrales de l'Alzheimer, des chercheurs de l’EPFL (École Polytechnique Fédérale de Lausanne) ont développé un implant révolutionnaire, une sorte de capsule qui pourrait protéger les neurones et enrayer la maladie d’Alzheimer responsable des attaques progressives des neurones, « provoquant tout d’abord des troubles de la mémoire jusqu’à la perte des fonctions autonomes puis la mort ». Mille kilomètres commencent par un pas, aussi petit soit- il. Encore une fois la musique confirme le précepte d’antan qui souligne que le monde sans cette dernière serait une erreur.

 

 

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Vous avez certainement déjà entendu de la relaxation dynamique. Il s’agit d’une méthode de relaxation visant à apporter la paix intérieure à notre corps et à le détendre. Si vous ne la connaissez pas, informez-vous grâce à notre article !

La relaxation dynamique peut se faire à travers trois exercices bénéfiques pour le corps : l’hémicorps, les moulinets et l’IRTER.

Méthode pour travailler votre souffle avec l’IRTER !

Le terme IRTER est en réalité un sigle signifiant Inspiration, Rétention, Expiration et Relâchement. Cette méthode est basée sur la prise de conscience de notre souffle et permet une détente optimisée. Le « I » indique une inspiration effectuée de façon délicate et profonde afin de remplir le ventre ainsi que le thorax et les épaules. Le « R » vient du verbe retenir. Il s’agit ici de retenir l’air dans les poumons. Le « T » vient du verbe tendre qui signifie  contracter tous les muscles en plissant le front, en fronçant les sourcils, en serrant les poings et en contractant les fessiers. La lettre « E » signifie expirer par la bouche en essayant de sortir toutes les tensions de votre corps. Et enfin le « R » vous indique à relâcher tous les muscles de votre corps en essayant de sentir et d’apprécier sa détente.

Se détendre avec l’hémicorps

Cette méthode s’effectue par isolement des membres du corps du côté droit vers le côté gauche. La première chose à  faire est de bien inspirer à fond. Essayez de retenir l’air et de bien vous tenir sur les deux pieds. Ensuite, levez votre main droite en fermant le poing droit et en l’orientant vers le ciel. Après cela, vous sentirez une partie de votre corps bien décontractée tandis que l’autre sera assez détendue. Revenez ensuite au point de départ et répétez ce geste trois fois, c’est-à-dire avec la main gauche puis la main droite.  Cela vous permettra d’être détendu de la tête aux pieds.

Les bienfaits des moulinets

Les moulinets vous permettent d’être bien en osmose avec votre corps. Leur principal objectif est d’ouvrir la cage thoracique et de libérer le diaphragme. Pour pratiquer cette méthode, vous devrez bien respirer en tendant la main gauche vers le ciel, le poing fermé. Après, essayez de retenir l’air contenu dans vos poumons et faites des moulinets avec le bras autour de l’axe de l’épaule en suivant le sens des aiguilles d’une montre. À présent, expirez et baissez votre bras gauche avec délicatesse. Vous devez répéter ces mouvements en partant du bras gauche au bras droit. Dès que vous avez terminé, vous devez lever vos deux bras en ne dépassant pas le niveau des épaules et sans oublier les mouvements  de moulinets et les poings fermés. À la fin, soufflez profondément et recommencez la série d’exercices trois fois.

Le chamanisme, ou shamanisme est l’un des grands mystères mis en place par l’esprit humain. Si pour certains écrivains, chercheurs ou historiens le chamanisme implique « une représentation bipolaire ou dualiste de la personne et du monde », d’autres le considèrent comme de la magie, « une dégénérescence religieuse », de la sorcellerie, ou encore une imposture entretenue par un tiers, un complexe culturel magico-religieux... Toujours est-il, la catégorie « chamanisme » interpelle les neuroscientifiques et pose problème aux anthropologues. Difficile de se retrouver dans ce capharnaüm car la correspondance entre une affirmation et la réalité à laquelle cette affirmation réfère, prend souvent sa source autour de théories propres à la pensée de leurs auteurs. Sachant que personne ne détient la vérité, (même une horloge arrêtée détient la vérité 2 fois par jour), nous allons suivre le conseil du Père Teilhard de Chardin qui souligne que « Nulle chose n’est compréhensible que par son histoire ». Aussi, est-il préférable de remonter aux premiers pas du chamanisme que l’on retrouve chez de nombreux peuples (Mongols, Turcs, Magyars, Népalais, Chinois, coréens, japonais, Scandinaves, Amérindiens d’Amérique du Nord et du Sud, Africains, Australiens, Celtes - druidisme orthodoxe) en s’aidant de l’hexamètre de Quintilien...

 

Qu’est-ce que le chamanisme ou shamanisme ?

Pour le dictionnaire Larousse « c’est un ensemble de pratiques comportant un état de transe, propres à certaines sociétés de l'Asie centrale et de l'Arctique ». D’après wikipédia « Ce serait une pratique centrée sur la médiation entre les êtres humains et les esprits de la nature ou les âmes du gibier, les morts du clan, les âmes des enfants à naître, les âmes des malades à ramener à la vie, la communication avec des divinités... ». L'axe central est celui d'une imitation des espèces animales prisées à la chasse tels les cervidés qui rassemblent une famille de mammifères ruminants (présentant un nombre pair de doigts tels les cerfs, chevreuils, rennes, daims, pudus...) et les gallinacés ou galliformes (dindes, poules, pintades, cailles, faisans...). Pour de nombreux sites en lien avec le chamanisme, ce serait donc « une conduite, une efficacité, une technique, à restituer dans le tout de la société. Il remplit une fonction d'adaptation à des situations démunies et difficiles, par sa souplesse, son pragmatisme (contrairement aux religions instituées), et par sa disponibilité. Les traits essentiels du chamanisme, dans les sociétés de chasse, sont : l’alliance avec les esprits de la « surnature », le voyage de l'âme, la gestion de l’aléatoire par le rapport entre chamane et esprits, mais aussi la fluidité, car le chamanisme n’est pas quelque chose de figé... ».

 

Que veut dire chaman exactement ?

Le mot chamane ou chaman vient étymologiquement de la langue toungouse parlée par un groupe de peuples de type mongoloïde qui occupait au XVIIe siècle la plus grande partie de la Sibérie orientale, de l'Extrême-Orient russe et de la Mandchourie. La pensée chamanique s’est élargie de la Baltique à l'Extrême-Orient, franchissant certainement le détroit de Béring avec les premiers Amérindiens. Le chaman est une passerelle entre l’humanité et les esprits de la nature. Il a une perception du monde holistique, un monde défini par Jan Christiaan Smuts comme « la tendance dans la nature à constituer des ensembles qui sont supérieurs à la somme de leurs parties, au travers de l'évolution créatrice ». Le chaman est un sage initié, à la fois, voyant, thérapeute, conseiller, guérisseur, garant et dépositaire des croyances, de la culture et des ses secrets... D’après l’anthropologue Française Roberte Hamayon (Directrice d'études émérite à l'École pratique des hautes études (EPHE), dans la section Sciences religieuses (Religions de l'Asie septentrionale) et ancienne directrice du Laboratoire d'ethnologie et de sociologie comparative à l'université Paris Ouest Nanterre La Défense), le chamane est soit « celui qui sait », soit celui qui « bondit, s'agite, danse ». A noter que le mot chamane est entré officiellement dans la langue française en 1842.

 

Qui est chaman et quel est son véritable rôle au sein des sociétés traditionnelles ?

Homme ou femme, si son rôle est très important et respecté dans les sociétés traditionnelles, il varie d’un continent, d’une région et surtout d'une époque à l’autre. Comme le souligne le précepte Chinois « 10 000 moines, 10 000 religions », il en est de même pour les chamans si différents des uns des autres. Hormis la direction de la tribu ou du clan, ses aptitudes supposées vont des pouvoirs psychiques propres à chaque chaman (perception extra sensorielle, vision, télépathie, divination, préparation des rituels, soins par les plantes, communiquer avec les esprits de la nature, traiter certaines maladies, prénommer un enfant, l'enseignement, le conseil, faire du tort à un ennemi, faire tomber la pluie, accompagner l'âme des morts...). Quelque soit le continent, chaque intervention se fait dans un cadre rituel bien précis.

Le chamanisme fut remis au goût du jour, notamment grâce aux documentaires télévisés, aux nombreux livres spécifiques qui lui sont consacrés, aux recherches scientifiques, aux adeptes du New Age en recherches d'expériences mystiques et à la lecture des livres de Carlos Castaneda... De nos jours, il est de bon ton de se méfier des nombreux charlatans qui profitent de la popularité de l’une des plus vieilles formes de spiritualité de l'humanité, pour s’enrichir. Prenez garde à ne pas vous aventurer aveuglément dans des initiations chamaniques à base de substance psychotrope nocive, loin du modèle toungouse.

Les débats et les polémiques sont loin d’être clos, notamment à propos de l’utilisation de l’ayahuasca (ou yagé) et de l’iboga (petit arbuste de la famille des apocynacées). Ce dernier est inscrit officiellement sur la liste des produits stupéfiants en France. « Au regard des préoccupations de santé publique », cet arrêté a été confirmé par le Conseil d'État le 20 mars 2009 (n° 305953). A noter qu’il est également interdit par le CIO et diverses fédérations sportives dans plusieurs pays (France, Belgique, Pologne, Suisse et les Etats-Unis) qui l’ont classé également comme stupéfiant. L'ayahuasca (breuvage à base de lianes consommé traditionnellement par les chamanes des tribus indiennes d'Amazonie) est inscrit quant à lui depuis 2005 (JO du 3 mai 2005, publication de l’arrêté du 20 avril modifiant l’arrêté du 22 février 1990) au registre des produits illégaux.

A l’instar des arts martiaux, le chamanisme est une voie, un chemin, une vie qui demande de ne pas tricher, ni avec soi-même, ni avec les autres. Devenir chaman, c'est avant tout apprendre continuellement à devenir, avoir la certitude que l'Être a une finalité au-delà de l'homme, accepter de n'être jamais rien et n'avoir ni certitude ni à priori. C'est n'être plus prisonnier ni esclave de rien, somme toute c’est ne former qu’un avec l’universalité.

 

 

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« La pleine conscience permet de distinguer l’urgent de l’important »

Cette phrase pleine de bon sens est signée par le psychiatre et psychothérapeute Christophe André, l’un des plus célèbres spécialistes du bien-être et de la méditation en France. Conférencier, enseignant, auteur prolifique d’ouvrages en psychologie à destination du grand public, il exerce à mi-temps à l’hôpital Sainte-Anne (établissement dans lequel il est entré en 1992). Son livre « Imparfaits, libres et heureux » est couronné du Prix Psychologies- Fnac 2007.

Christophe ANDRE qui fut l’un des premiers à introduire l’usage de la méditation en psychothérapie, souligne l’importance des pratiques méditatives. Ces dernières sont de véritables réponses à nos manques, engendrés par une société de plus en plus formatée en totale inadéquation avec l’accomplissement de soi. En effet, elle est axée sur le paraître et nous sollicite en permanence à travers des moyens savamment étudiés par des lobbyistes. Ces derniers exercent leur influence auprès de décideurs peu scrupuleux, plus enclins à défendre les intérêts des groupes qu’ils représentent, qu’à défendre ceux de Monsieur tout le monde. Des millions de personnes souffrent de carences de calme, de relaxation et de paix intérieure. C’est pourquoi Christophe ANDRE (à l’instar de Matthieu RICARD) nous invite à être dans la non-action dans la méditation de pleine conscience, qui connaît un essor dans les maisons de retraite, les hôpitaux, les écoles et même les crèches. Aujourd’hui le côté mystique de la méditation bien ancrée dans l’esprit populaire a gagné en praticité grâce notamment aux conseils de ce médecin psychiatre qui vante les mérites de cet art millénaire pour soulager la dépression, le Burn out, l’épuisement moral et permet d’amorcer un retour vers l’essentiel. Pour arriver à nos fins, Christophe André insiste sur le respect de plusieurs préceptes, notamment sur des changements dans nos modes de vie telles les utilisations intensives des écrans multiples (Ipad, smartphones, télévision, ordinateurs, jeux vidéo...). Il nous rappelle que la méditation « n'a pas pour objectif de supprimer la souffrance, de gommer les émotions, mais d'aider à les gérer, les comprendre, les tempérer ».

Bien méditer « consiste à se rendre présent à l’instant, à stopper toute forme d’intentionnalité et d’action et à accueillir ce qui est là » dixit Christophe ANDRE, qui rappelons-le est aussi l’un des chefs de file des thérapies comportementales et cognitives en France. « Il faut viser la respiration, puis les sons et des objets pour supporter l’attention. Chaque fois que l’on revient au corps, on revient au présent ! Chaque fois que nous sommes entiers, nous sommes dans le présent et dans le vrai ». Ses conseils, en qualité de responsable d’une unité spécialisée dans le traitement des troubles anxieux et phobiques, sont simples, précieux et à la portée de tout le monde. Il encourage la méditation de pleine conscience dans l’action, à travers des pauses régulières, sans aucun parasitage extérieur, pour « revenir, là encore, vers son souffle, son corps et l’instant présent ». Il convient d’apprendre à bien faire la différence entre l’urgence et l’importance, l’observation et la réaction dans l’instant. Notre société moderne sans temps mort ne nous encourage plus à savourer le présent. Elle nous impose une servitude à travers une pollution d’informations sans importance qui fait qu’on ne raisonne plus en s’appuyant sur l’essentiel, mais bel et bien sur de fausses données, des regrets, des envies sans importance, des artifices et des faux-semblants. Christophe ANDRE nous offre des solutions à notre stress et nos angoisses à travers des exercices de méditation qui puisent leur source dans le moins, et non dans le plus : Arrivé à prendre conscience de notre corps nous invite à nous initier à une nouvelle forme de vie. D’ailleurs, ce médecin exerce désormais à mi-temps (deux jours par semaine), préférant la lenteur, le calme et la solitude propres à l’écriture, sans oublier une journée consacrée à l’enseignement ou aux conférences.

Quel livre signé Christophe ANDRE doit-on privilégier ? A l’heure des troubles de l’estime de soi en pleine progression, l’auteur nous propose de nombreux ouvrages dont « Les États d'âme : Un apprentissage de la sérénité », « La pleine conscience, une méthode pour vivre mieux », « Imparfaits, libres et heureux, pratiques de l'estime de soi », le best-seller « Méditer, jour après jour » ou encore « 3 minutes à méditer », « Sérénité – Collector »... Le proverbe Chinois 10 000 moines 10 000 religions, s’applique également au choix d’un livre. A vous de sélectionner l’ouvrage de votre choix en fonction de vos besoins. Néanmoins, sachez que « Trois Amis en quête de sagesse » co-écrit avec Alexandre JOLLIEN et Matthieu RICARD est un véritable bonheur pour les yeux et pour l’âme.

Alors la méditation, est-ce un nouveau truc New Age pour bobos ou une véritable passerelle entre être et paraître, une sorte de bras d’honneur aux agents stressants négatifs ? Pour le docteur Christophe ANDRE, spécialiste des troubles anxieux et dépressifs (en particulier dans le domaine de la prévention des rechutes), « la méditation de pleine conscience nous aide à nous sentir mieux ». Aujourd’hui, les neuroscientifiques confirment ses bienfaits et les résultats bousculent les connaissances médicales, grâce notamment au concours des moines bouddhistes (qui se sont prêtés à des expériences menées sur le cerveau par des chercheurs occidentaux).

« La porte du bonheur ne s'ouvre pas vers l'intérieur », disait S. Kierkegaard. « Il ne sert à rien de s'élancer contre elle pour la forcer. Elle s'ouvre vers l'extérieur ». Le sage Chinois soulignait quant à lui qu’il faut chercher la vérité dans la méditation et non continuellement dans les livres moisis. Celui qui veut voir la lune regarde le ciel et non l'étang. Une chose est certaine, si la réflexion permet la conscience du conscient, la méditation permet la conscience de l'inconscient...

 

 

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Lors de la dernière émission « Les Pouvoirs extraordinaires du corps humain » sur France 2, (présentée par Adriana Karembeu et Michel Cymes), Matthieu Ricard, qui a passé l’équivalent de 7 années de sa vie à méditer, soulignait « nos qualités pour lesquelles nous avons tous un potentiel inestimable, à savoir notre attention, notre altruisme, la paix, la réalité intérieure et la compassion. Nous avons un certain potentiel dormant et l’entrainement de l’esprit à travers la méditation permet de les optimiser ».

 

En prêtant son cerveau à la science, ce docteur en génétique cellulaire a permis de faire des découvertes stupéfiantes, notamment à propos de la méditation. Ainsi, on sait dorénavant que cette pratique mentale ou spirituelle (au cœur de la pratique du bouddhisme, de l'hindouisme, du jaïnisme, du sikhisme, du taoïsme, du yoga, de l'islam, du christianisme... mais également médicale) améliorerait notre santé et permettrait de lutter contre le vieillissement. Matthieu Ricard indiquait dans cette émission que trois mois de méditation, 20 minutes par jour, renforçait le système immunitaire et luttait contre le stress et les agents stressants négatifs.

 

Mais qui est Matthieu Ricard exactement ?

Né en France en 1946, ce fils d’un philosophe Français (Jean-François Revel) et d’une artiste peintre (Yahne Le Toumelin), a achevé son doctorat en génétique cellulaire en 1972. Lors d’un premier voyage en Inde en 1967, il rencontra de grands maîtres spirituels tibétains. Après la fin de ces études, il partit s'installer dans la région de l'Himalaya, région dans laquelle il vit depuis plus de 40 ans. Moine bouddhiste, auteur de livres, photographe et traducteur officiel du Dalaï Lama depuis 1989, Matthieu Ricard est cosignataire de plusieurs publications scientifiques. Il est mondialement connu pour ses coopérations avec la science contemporaine, notamment avec les universités spécialisées dans les recherches en neurosciences. Aux quatre coins de la planète, il se prête volontiers à des expériences sur le cerveau en lien avec la méditation, la relaxation, la vacuité de l'esprit, l'absence de concept, les états de conscience modifiés...
Membre actif de l'Institut Mind and Life, Matthieu Ricard contribue à l'étude des bienfaits de la méditation sur le cerveau humain, afin d’approfondir la compréhension scientifique du fonctionnement de l'esprit, dont l’un des buts principaux est de réduire la souffrance intérieure. Auteur de plusieurs ouvrages traduits dans plus de vingt langues (« Le moine et le philosophe », « un dialogue avec son père Jean-François Revel », « Plaidoyer pour le bonheur », « L'art de la méditation », « L'infini dans la paume de la main » (un dialogue avec l'astrophysicien Trinh Xuan Thuan), « Plaidoyer pour l'altruisme et Plaidoyer pour les animaux »)... Matthieu Ricard a consacré sa vie à l'étude et à la pratique du bouddhisme. Il a traduit d’ailleurs de nombreux volumes (tibétains) (« Shabkar, autobiographie d'un yogi tibétain », « Le coeur des être éveillés », « Au coeur de la compassion » (enseignements de Kyabjé Dilgo Khyentsé Rinpotché), et « Chemins spirituels, Anthologie de textes tibétains ».
Tout en cotoyant les plus grands maîtres spirituels tibétains contemporains, Matthieu Ricard est également un passionné de photographie dont les clichés sont exposés dans les galeries et les musées du monde entier. De cette passion résultent de magnifiques livres de photos tels « Un voyage immobile : L'Himalaya vu d'un ermitage », « Tibet : Regards de compassion », « 108 sourires » ou encore « Bhoutan : Terre de sérénité ». A l’heure de l’entre soi et du chacun pour soi, il est de bon ton de souligner que la vente de ses photos, l'intégralité des droits d'auteurs, les bénéfices de ses conférences... sont dédiées à son association humanitaire Karuna-Shechen, créée dans le but d’aider les populations les plus déshéritées dans la région himalayenne. N’hésitez pas à visiter son site : http://karuna-shechen.org/fr/
« Cerveau & méditation. Dialogue entre le bouddhisme et les neurosciences »

 

Le dernier ouvrage (préfacé par Christophe André) signé Matthieu Ricard et le neurobiologiste Wolf Singer (l'un des plus grands spécialistes mondiaux du cerveau et directeur émérite du « Max Planck Institute for Brain Research ») est un véritable régal. Ensemble, ils ont partagé leurs savoirs, se sont interrogés de concert sur le fonctionnement de l'esprit, puis développé pendant huit ans « un dialogue entre les sciences contemplatives et les sciences modernes, afin de percer les mystères de l’esprit humain ». Les questions posées sont (entre autre) : « La méditation modifie-t-elle les circuits neuronaux ? Comment les émotions se forment-elles ? Quels sont les différents états modifiés de la conscience ? Qu'est-ce que le " moi " ? Le libre arbitre existe-t-il ? Que peut-on dire de la nature de la conscience ? »... Sur chaque thème, ces hommes remarquables ont confronté deux approches bien distinctes : L'une axée sur la philosophie bouddhiste, l'autre sur les neurosciences. Le plus étonnant est que leurs pensées radicalement différentes ont souvent abouti aux mêmes conclusions.

 

Engagé à promouvoir le respect pour tous les êtres, Matthieu Ricard défend le veganisme. « Le vrai bonheur ne peut être construit qu'en évitant de causer de la souffrance à autrui » dit-il. Ses réflexions sur le bonheur et l'esprit nous invitent à oser l’altruisme qui n’est pas un luxe, mais une véritable nécessité. Les ouvrages de Matthieu Ricard devraient être lus par tous, politiciens, décideurs, enseignants, parents comme élève, afin de bien comprendre l’urgence des enjeux en lien avec le changement climatique, la raréfaction de l’eau potable, le réchauffement alarmant des températures, l’importance de la méditation et du respect de toutes formes de vie... Il est impératif de bien garder en mémoire les paroles de Martin Luther King : "C’est à chacun d’entre nous de décider s’il marchera dans la lumière de l’altruisme créatif ou dans les ténèbres de l’égoïsme destructeur."

 

 

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Aujourd’hui la cohérence cardiaque est en vogue et rencontre un succès populaire non seulement auprès des professionnels, mais également auprès de Monsieur tout le monde. Mais quel est son concept, quels sont ses principes, ses modalités, ses objectifs ? Comment et pourquoi la pratiquer ? Quels sont ses bienfaits physiologique et psychologique ?

 

La cohérence cardiaque fut popularisée en France par le regretté Dr David Servan-Schreiber (notamment dans son livre "Guérir") qui vantait les bienfaits de cette forme de biofeedback.
Grâce aux neurosciences, on sait dorénavant que nul n’a besoin de plusieurs années de méditation assidue, pour apprendre la gestion émotionnelle (agents stressants négatifs quotidiens, angoisses, panique, peurs...). La cohérence cardiaque, véritable méthode de relaxation, peut être une alliée anti-stress très efficace, même en la pratiquant quotidiennement, seulement quelques minutes. En effet « cinq petites minutes de respiration rythmée peuvent réguler le système nerveux autonome (notre pilote automatique), réduire l’intensité des effets du stress sur notre organisme, augmenter notre système de défense immunitaire, prendre de meilleures décisions et développer notre intuition » (sources www.florenceservanschreiber.com).

 

La respiration volontaire, les techniques de pensée positive, la visualisation, l’autohypnose, la méditation de pleine conscience, la cohérence cardiaque...font partie intégrante des outils de gestion mentale de certaines unités d’élite et forces spéciales (militaires ou non). Elles sont même enseignées chez les civils comme au krav maga ADRV© (méthode de combat de survie). Alors pourquoi la cohérence cardiaque (qui fut adoptée en premier lieu dans la prévention des maladies cardiovasculaires) est-elle de plus en plus utilisée (en autre) dans la régulation émotionnelle ? Son accessibilité, l’alternative intéressante à certains médicaments, son apprentissage et sa facilité d’utilisation sont les principales raisons de sa popularité et de sa légitimation croissante. Même si on constate un recul de la consommation d'antidépresseurs, la France reste parmi les nations les plus dépendantes aux psychotropes. La cohérence cardiaque mérite vraiment que le corps médical s’y intéresse.

 

Néanmoins, avant de se lancer à bride abattue sur l’étude de la cohérence cardiaque, il est conseillé de comprendre les mécanismes de votre cerveau (peurs, stress, panique...) qui influencent directement le rythme des battements du cœur. Certains rouages complexes engendrent les perturbations sensorielle, cognitive et motrice, responsables des décisions et des comportements irrationnels. Prenons l’exemple du fonctionnement de la peur, véritable réaction en chaîne qui prend racine à travers une stimulation sensorielle (vue, son, pensée, odeur, toucher...).

 

Première escale dans le thalamus (passage obligé de tous les messages captés par les sens), puis transmission au cortex sensoriel approprié pour une évaluation et un décodage. Si ce « message » s’avère menaçant pour notre survie, « l'amygdale en est alors avisée et produit les réponses émotionnelles appropriées » (A noter que les neuroscientifiques ont découvert récemment qu'une partie du message reçu par le thalamus est transférée directement à l'amygdale, sans même passer par le cortex, expliquant la rapidité de notre système d'alarme naturel : Sources : elroca.e-monsite.com).

 

C’est maintenant que la cohérence cardiaque rentre en jeu, en tant que régulateur des variations de vos BPM (battements par minute) à travers une respiration adaptée. « Même si le coeur bat régulièrement, les intervalles entre deux battements varient constamment. Quand ces variations augmentent et diminuent en suivant un rythme régulier, on dit qu'il y a cohérence cardiaque ». (Pour plus d’informations spécifiques axées sur les recherches scientifiques, visitez le site www.coherence-cardiaque.com). Le contrôle des battements cardiaques permettrait de mieux contrôler son cerveau, de lutter contre les pathologies somatiques et psychologiques, d’économiser de l’énergie pour l’organisme et surtout éviterait de prendre des décisions incohérentes et insensées, engendrées par les perturbations citées précédement. L’avantage de la cohérence cardiaque est d’agir positivement sur la physiologie à travers un procédé simple, sans effet secondaire.

 

De nombreuses publications ont mis en avant les bienfaits de la cohérence cardiaque, au plan psychologique (Réduction du stress, augmentation de l’énergie et de la résilience, une plus grande clarté mentale, meilleure prise de décision, impression de prise de distance et de lâcher prise, augmentation des capacités intellectuelles et créatrices, augmentation de l’équilibre émotionnel, amélioration de la capacité d’écoute, de la qualité de présence...) et au plan physiologique (Réduction de cortisol (l’hormone du stress), augmentation du taux de DHEA (l’hormone de jeunesse), réduction du taux de cholestérol, réduction de l’hypertension, amélioration du diabète, meilleure gestion du poids, augmentation des ondes alpha cérébrales (apprentissage, mémorisation)...

 

L’avantage de la cohérence cardiaque est son adaptation aux lieux dans lesquels on se trouve. Ainsi, comme le souligne Frédéric Kochman (pédopsychiatre et spécialiste de la cohérence cardiaque), « toutes les occasions sont bonnes pour prendre quelques minutes pour se recentrer sur ses sensations et prendre le temps de respirer profondément, dans une file d'attente, au bureau, dans un avion... Debout, assis, couché et même en marchant lentement (façon promenade), vous pouvez pratiquer la cohérence cardiaque, mais de préférence dans un lieu calme lorsque l'on débute... » Il existe différentes formations en France mais sachez que sur les réseaux sociaux, il est facile de trouver des guides de respiration (téléchargeables et gratuits).

 

Pratiquer pendant 5 minutes (3 fois par jour) est un rythme idéal, « sachant que seulement 1 à 2 mn vont déjà produire des effets remarquables et 3 ou 4 cycles respiratoires, des effets perceptibles... Il faut environ deux semaines de pratique pour commencer à adopter une respiration en fréquence 6 de manière automatique et pour en observer des résultats tangibles (adoptez la règle simple du 365, c’est à dire 3 fois par jour, installez-vous confortablement et respirer 6 fois par minute pendant 5 minutes) ».

 

Vous trouverez toutes les informations nécessaires pour éclairer vos recherches dans les livres suivants : « Guérir » du Dr David Servan-Schreiber, « Cohérence cardiaque 365 » du Dr David O'Hare, sans oublier les sites d’intérêt tels que :
www.coherencecardiaque.org,
www.guerir.org,
www.thierrysouccar.com
www.coherenceinfo.com
www.ifemdr.fr

 

Puisqu'on ne peut changer la direction du vent, il faut apprendre à orienter les voiles. La cohérence cardiaque fait partie intégrante des moyens extraordinaires mis à la disposition de l’homme pour voguer vers la paix intérieure. Comme le souligne Christophe André "Le bonheur est possible et il vaut mieux aller à sa rencontre qu'en écouter le récit." Alors, n’hésitez pas, apprenez à bien respirer afin de vivre en toute quiétude un état vers lequel tout le monde aspire.

 

 

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Quel qu’en soit le genre, la musique est réputée avoir de l’influence positive sur le psychisme et les comportements de l’être humain. Dans ce sens, une méta-étude portant sur le sujet a révélé que la musicothérapie qu’elle soit active ou passive faisait du bien aux schizophrènes.

 

En quoi consiste la musicothérapie ?

La musicothérapie consiste à une utilisation de la musique à des fins thérapeutiques. En effet, cette discipline médicale est efficace en matière de rétablissement, de maintien et d’amélioration de la santé physique, mentale et émotionnelle d’un individu.

Tout comme les autres formes de thérapies, la musicothérapie a pour but d’amener le patient à communiquer. La musicothérapie s’efforce aussi à provoquer chez le malade, grâce à une stimulation sonore, un état agréable et réconfortant. Sous l’effet de la musicothérapie, le patient sera plus enclin à s’ouvrir tant à lui-même qu’aux autres. De plus, la personne suivi par un musicothérapeute retrouve facilement confiance en lui et a plus de capacité à combattre sa souffrance, son angoisse et sa dépression. A noter que la musicothérapie se présenter sous deux différentes formes : active et passive.

 

La musicothérapie active

En musicothérapie active, les patients auront à réaliser des exercices vocaux, rythmiques voire à composer eux-mêmes des chansons. Cette thérapie vise une facilitation de l’expression de soi.

 

La musicothérapie passive

Dans le cadre de la musicothérapie passive ou réceptive, les patients n’ont juste qu’à écouter de la musique. Cette écoute leur permet d’avoir un contrôle sur leur concentration, leur mémoire et leurs émotions.

 

La musicothérapie, un traitement adapté aux schizophrènes

Une revue du groupe Cochrane rendue en mai dernier a montré que la musicothérapie pouvait être utilisée comme un soin à part entière pour les schizophrènes. Dans le cadre de ladite étude, les chercheurs se sont penchés sur les effets des séances de musicothérapie sur les patients sujets à la schizophrénie. Il leur a, en outre, fallu pas moins de 180 recherches pour en venir à cette conclusion.

Toutefois, tous les résultats n’étant pas probants, seuls 18 recherches réalisés entre 2010 et 2015 ont été considérées. 1200 patients souffrants de schizophrénie ont pris part à ces étude leur séances de musicothérapie variant entre 7 à 240 fois. Dans un  premier temps, les chercheurs ont observés les effets de la musicothérapie active sur les participants en leur faisant effectuer des exercices vocaux et rythmiques. La deuxième phase de la thérapie consistait à l’écoute de la musique.

La pratique et l’écoute de la musique favorise l’état de la santé physique

Les résultats des différentes recherches avancent que les notes de musique qu’ils soient joués ou entendus garantissent une amélioration de l’état de santé mentale des schizophrènes. Pa ailleurs, les chercheurs ont constaté une atténuation des symptômes jugés négatifs à savoir l’absence de réponse émotionnelle, la diminution de l’usage de la parole et du plaisir. Les effets sur les symptômes dits négatifs n’ont, cependant, pas été enregistré.

Les chercheurs expliquent, toutefois, qu’il est primordial d’associer la musicothérapie aux traitements conventionnels médicamenteux pour avoir de réels résultats. D’autre part, deux conditions sont à suivre à la lettre : la régularité et la prolongation dans le temps de séances qui doit s’étaler au moins en 20 sessions.

Chaque être humain passe près de six ans de sa vie à rêver durant son sommeil. Cela représente 2 190 jours, soit 52 560 heures passées dans les songes. Quand nous rêvons, nous sommes capables de percevoir les sensations et émotions dans nos songes, sans toutefois être conscients comme nous le sommes à l’état d’éveil. Il nous arrive donc de confondre rêve et réalité, sans savoir dans quelle dimension nous nous trouvons.

 

Le rêve lucide, un mystère…

Certains individus appelés « rêveurs lucides » semblent toutefois développer cette conscience en plein rêve. Ils ressentent une prescience qui les rend presque conscients. Comme Leonardo DiCaprio dans son célèbre film « Inception », ces rêveurs lucides arrivent à contrôler leur rêve et à se servir de leur intention. Qu’est-ce que le rêve lucide ? Pour l’heure, on en ignore la véritable signification, et les études sur le sujet ne sont pas très nombreuses. Les recherches les plus récentes le qualifient pourtant « d’état hybride de conscience éveillée et de sommeil ». Il figure parmi les diverses « anomalies » qui se produisent durant notre sommeil. Pour le connaître en profondeur, un groupe de scientifiques a lancé un questionnaire à distance à large portée sur le sommeil afin de connaître le rapport entre le rêve lucide et les différentes anomalies du sommeil : la paralysie, les faux réveils, etc.

 

Le rêve lucide provient du cerveau

Les recherches prouvent que chaque être humain vit un rêve lucide au moins une fois dans sa vie. Le rêve lucide est à étudier de près, c’est dans ce dernier que nous parvenons à accomplir un énorme exploit que nous avons toujours visé : rencontrer l’âme-sœur, remporter une bataille au Moyen-âge, etc. D’après certains indices, nous sommes capables de déclencher intentionnellement un rêve lucide. Selon une étude récente, les rêves lucides se manifestent par un niveau de conscience beaucoup plus élevé que dans les rêves normaux. Ce constat résulte des données récoltées auprès des participants à l’étude qui, pour l’occasion, ont été amenés à raconter en détail leurs rêves les plus récents. Ceux qui ont vécu des rêves lucides ont également souligné le fait qu’ils semblaient mieux contrôler leurs pensées et actions dans leur songe.

Ils pouvaient même réfléchir de manière logique et se rappeler de faits réels qui se passaient dans leur vie éveillée. Selon une autre étude portant sur la faculté des personnes à prendre des décisions conscientes en plein rêve ou à l’état d’éveil, on assiste à un recouvrement entre les capacités de volonté durant le réveil et le rêve lucide. On peut donc penser tout en rêvant de manière lucide, toutefois, on ne parvient pas à planifier autant que lorsque nous sommes réellement réveillés et actifs. Nous ressentons les rêves lucides et non lucides différemment, si bien que la science pense qu’ils sont associés à des modèles d’activité du cerveau différents.

 

Des études pour le prouver

Afin de confirmer ou d’infirmer cette hypothèse, des études portant sur celle-ci ont mis en place un code de communication entre rêveurs lucides et scientifiques durant la phase de sommeil paradoxal ou REM. Le sujet et le chercheur se mettent d’accord sur un mouvement précis de l’œil avant de dormir. Ils doivent l’accomplir afin de montrer qu’ils sont lucides dans leur rêve. Cette expérimentation a prouvé que le passage d’un sommeil REM non lucide vers le sommeil REM lucide s’apparente à une activité haussée des zones frontales du cerveau. Ces endroits du cerveau s’apparentent à des fonctions cognitives supérieures telles que le fait de pouvoir raisonner logiquement ou celui d’émettre un comportement volontaire. Ces gestes ne sont généralement possibles que quand notre corps est bien éveillé.

Si vous connaissez le Qi Gong, vous avez qu’il consiste en quelques gestes lents et enchaînés tels des chorégraphies. Loin d’être une simple gym, il représente également une thérapie dont l’efficacité est reconnue par l’Académie nationale de médecine. En effet, la recherche scientifique en Occident prouve que cette médecine chinoise capable de donner de l’harmonie au corps et à l’esprit a des bienfaits indéniables.

 

Qu’est-ce que le QI gong ?

Les termes « qi gong » dérivent du chinois et représentent le « travail et la maîtrise de l’énergie ». Le qi gong, en pratique, est une gymnastique qui se pratique avec lenteur et consiste en divers mouvements, respirations et conscientisations des gestes en série. Ces derniers sont utilisés en vue de trouver la meilleure harmonie pouvant exister entre notre corps et notre esprit. Il ne faut pas être pro pour le pratiquer. En fait, toute personne capable d’écouter son corps et de respecter ses limites en vue d’éviter d’éventuelles blessures peut y arriver. Si vous vous rendez en Chine un jour, vous verrez dans les parcs, chaque matin, des individus jeunes ou plus âgés s’adonnant au qi gong avant de démarrer leur routine quotidienne. Quels en sont donc les bienfaits ?

 

Le QI gong pour diminuer la pression artérielle

L’hypertension peut être régulée par le qi gong, sans qu’il puisse toutefois remplacer les médicaments. Quand vous mesurez votre tension, deux chiffres apparaissent sur le tensiomètre, le premier étant la pression systolique et le second la diastolique. Ces dernières sont réduites par le qi gong. L’hypertension diminue grâce aux mouvements du qi gong qui sont capables de stimuler l’énergie naturelle du corps, redorant au passage la santé cardiaque. C’est grâce à sa variation en matière d’intensité que le Qi gong parvient à restaurer le système cardiovasculaire. Lorsque nous nous adonnons au qi gong, nous réalisons des gestes aussi lents que réguliers, profonds et lisses qui calment le cœur.

Les gestes plus intenses haussent le rythme cardiaque. Pour en revenir à l’hypertension, les chercheurs ont prouvé que les personnes actives pouvaient voir leur tension artérielle diminuer avec une pratique régulière du qi gong. A titre illustratif, les expériences sur de tels individus ont montré une nette baisse de la pression systolique, passant de 152 mmHg à 137,3 mmHg, ainsi que de la pression diastolique moyenne, de 97,2 mmHg à 83,6 mmHg. Une diminution non rencontrée chez les individus du groupe témoin dont la tension a stagné durant l’expérimentation…

 

Le QI gong pour mieux gérer une maladie auto-immune

En ce moment, le CHU de Limoges dirige une étude - encore en cours - sur l’effet du qi gong sur la qualité de vie de patients atteints de lupus, une maladie auto-immune affectant directement la peau et les articulations. Jusque-là, les résultats semblent encourageants, les participants indiquant voir leur état amélioré. Auparavant, différentes études in vitro et in vivo ont étudié l’impact du qi gong sur le système immunitaire. La plupart d’entre elles ont prouvé que pratiquer le qi gong de manière régulière permet d’augmenter la production de différentes cellules immunitaires dont les monocytes, les lymphocytes, les cellules tueuses naturelles du type NK, etc.

 

Le QI gong pour réduire l’anxiété et combattre le stress

Le Qi gong est réellement bénéfique pour notre santé. Il nous permet de redevenir sereins en réduisant la production d’hormones liées au stress telles que le cortisol. D’après une étude réalisée sur dix étudiants en bonne santé physique et mentale, l’émission de Qi par un maître, c’est-à-dire le qi gong externe, arrive à réduire le stress. En pratiquant une séance d’une heure, autant vraie que simulée, ces derniers se sont sentis plus calmes, satisfaits et détendus grâce au qi gong en vrai par rapport à celui simulé.

Nous voulons tous nous relaxer, nous détendre, moins stresser, prendre la vie du bon côté, vivre… Mais n’est-ce pas mieux de ressentir tout cela tout en se réparant ? C’est ce qu’une étude scientifique en cours cherche à prouver, notamment en montrant que le yoga, la méditation ou le tai-chi pourraient réussir à inverser les effets négatifs du stress et de la dépression sur notre ADN.

 

Des disciplines qui protègent

Cette étude voue donc des « Mind-body interventions » à ces trois disciplines qui seraient capables de dire à notre corps de tout effacer et de tout recommencer. Une fonction presque surréaliste qui s’enclencherait à coup d’exercices de respiration et de concentration quotidiens. L’étude parue dans la revue américaine « Frontiers in immunology » le 16 juin dernier affirme que le yoga, la méditation et le tai-chi réduisent l’expression des gènes qui permettent à l’inflammation de proliférer. Celle-ci s’avère chronique et destructive pour le corps lorsqu’il est exposé à un stress répétitif ou à plusieurs épisodes de dépression. Le stress et la dépression enclenchent une réaction moléculaire dans l’ADN humain et augmentent les inflammations. En méditant, nous réussirions à inverser cette réaction et à réduire les risques de maladies causées par l’inflammation. Une superbe hypothèse qui reste toutefois à confirmer…

 

Moins de mauvaises protéines

Des scientifiques britanniques et néerlandais ont analysé dix-huit études portant sur 846 cas sur onze ans. Leur revue a montré que les pratiquants de yoga, de méditation et de tai-chi ont moins de signe d’inflammation et produisent moins de protéines inflammatoires. Quand nous subissons du stress, notre système nerveux sympathique s’active et hausse la production de la molécule NF-kB. Celle-ci traduira ledit stress au niveau de ses gènes qui produiront à leur tour des protéines ou cytokines porteuses d’inflammation dans les cellules de l’organisme. Il s’agit d’une réaction de défense bénéfique et nécessaire, mais à petite dose. Au-delà, si la personne s’expose à du stress ou à de la dépression répétés, ces cellules accélèreront le processus de vieillissement dans son corps. Pire, elles contribueront à faire apparaître des maladies graves. Les pratiquants de yoga et de méditation ne sont pas concernés, ces disciplines réduisant leur production de NF-kB et de cytokines. Cela signifie qu’elles peuvent inverser l’inflammation des gènes, comme le précise le site Maxisciences.

 

Des séances quotidiennes de quinze minutes

Ivana Buric, la chercheuse qui a dirigé cette revue, a révélé au Time la stupéfaction de son équipe de voir des disciplines différentes, voire opposées, telles que le tai-chi ou la méditation assise produire les mêmes effets. Selon cette scientifique, nos gènes ne sont pas statiques, et l’activité de notre ADN fonctionne suivant la manière dont nous nous comportons. "En choisissant des habitudes saines au quotidien, explique-t-elle, nous pouvons créer une activité génétique bénéfique pour notre santé. Selon elle, quinze minutes par jour de méditation semblent suffire pour inverser la tendance." En d’autres termes, il nous incombe de combattre le stress et la dépression en changeant de comportements. Il ne s’agit pas seulement de changer d’habitudes alimentaires, encore moins de faire une pratique sportive intensive, des facteurs qui découragent souvent les personnes qui cherchent à se débarrasser de leur stress et de leur dépression. La science nous montre ici que 15 minutes de yoga, de méditation ou de tai-chi par jour changent grandement les choses.

Pour ce faire, privilégiez les endroits calmes et familiers où vous pourrez vous concentrer et vous adonner à vos exercices de concentration sans être dérangé. Vous pouvez soit démarrer votre journée avec une séance préventive de 15 minutes, soit l’achever avec une séance évacuatrice après le travail. Dans tous les cas, vous n’avez besoin que du strict nécessaire pour combattre stress et dépression.

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