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Musique : La fréquence du bonheur ?

Edgar Cayce, le plus grand médium et guérisseur américain soulignait l’importance de la musique, qui non seulement adoucit les mœurs, mais peut également soulager, apaiser, stimuler (voire soigner) toutes sortes de maux (physiques et/ou psychologiques) tels les angoisses, le stress, la mémoire, la concentration... Les occidentaux s’intéressent réellement depuis les années 50 aux effets vibratoires, alors même que le traité Chinois “Hong Fan” expliquait déjà il y a 5000 ans le lien entre les notes et les viscères ! Le témoignage le plus éloquent de cette époque reste une méthode traditionnelle de Qi Gong Taoïste appelée Liu Zi Jue ou les 6 sons thérapeutiques. Ils conjuguent le souffle, la visualisation, des gestes et des sons spécifiques dont le but final est « d’éliminer par la vibration induite l'énergie perverse logée dans les organes (foie, coeur, rate-pancréas, poumons et reins), ainsi que le triple réchauffeur ». Des sages Chinois à Platon qui affirmait que « La musique est un moyen plus puissant que tout autre parce que le rythme et l’harmonie ont leur siège dans l’âme..., toutes les médecines traditionnelles connaissent les bienfaits des vibrations depuis des millénaires. Alors qu’en est-il des scientifiques ?

Aujourd’hui, des chercheurs utilisent la musique dans les traitements de la dépression, de l’autisme infantile, des psychoses… Le moins que l’on puisse dire est, que les expériences « musicales », tentées aux quatre coins du globe, se révèlent bigrement positives. Ainsi, à l’heure de la sieste obligatoire, les « Beethoven’s Babies Bill » (nom donné aux petits enfants de l’état de Floride aux USA) voient leur développement cérébral stimulé en toute quiétude, par une demi-heure de musique classique quotidienne. Le site www.psychologies.com souligne à juste titre que « L’apprentissage précoce de la musique favoriserait le développement des circuits neuronaux dans les zones de représentation spatiale du cerveau. Par ailleurs, une équipe de chercheurs chinois vient de démontrer qu’en stimulant la mémoire, l’apprentissage de la musique favorisait celui du langage... ».

Une autre expérience, mais Anglaise cette fois-ci, se révèle être une grande réussite à plus grande échelle. Des responsables de la sécurité des stations de Newcastle (Tyne & Wear Metro) ont décidé de diffuser de la musique douce en lieu et place de la musique pop/Rock habituellement proposée aux voyageurs. Il en résulte une diminution de 50% du vandalisme gratuit et des agressions. En France, certains hôpitaux (Armand-Trousseau et Necker entre autres) et de nombreux cabinets (dentiste, médecine générale...) proposent également de la musique douce. Les résultats enregistrés sont plus que probants. Comme le souligne Erik PIGANI, « Les sons jouent un rôle positif sur la réussite des anesthésies et aide les enfants à mieux vivre le traumatisme de leur séjour hospitalier ».

Chaque son possède ses propres fréquences vibratoires qui font réagir nos cellules, même si la perception diffère suivant les hommes et les femmes. Comme le souligne l’excellent site dédié au son (www.cochlea.org) « La fréquence correspond au nombre de vibrations par seconde : s'il y en a peu on entend un son grave, s'il y en a davantage on entend un son aigu. L'onde acoustique se propage dans l'air à 340 m/s, dans l'eau à 1500 m/s et à des vitesses encore supérieures dans les matériaux plus denses (3500 m/s dans l'os et jusqu'à 6000 m/s dans l'acier ). Dans le vide, dépourvu de matière, aucun son ne se propage. Exemple : si on met une source sonore sous une cloche, on entend le son. En revanche, si on fait le vide sous la cloche, le son disparait puisqu'il n'y a plus de molécules d'air... ».

Il ne faut surtout pas occulter le fait que l’émotion ressentie par une personne dépend également de l’unicité, des coutumes, des circonstances, de l’ethnie, des éducations reçues en amont (école, religion, parentale...). A titre d’exemple, le "chant" du vent, de la forêt ou de la mer peut être perçu comme est une mélodie méditative et positive pour certains et un bruit assourdissant, dépressif et négatif pour d’autres.

A travers le son, des facteurs entrent en ligne de compte tels la note (sa durée et sa hauteur), le tempo, le rythme, la mélodie, le timbre, l’harmonie, l’intensité, le volume.... C’est pourquoi la combinaison de ces éléments peut ralentir les rythmes du cerveau (en adéquation avec ceux de la musique classique, sacrée, new age...) ou accélérer leur intensité jusqu’à une certaine transe (voire la folie) telles certaines musiques ethniques, techno ou le hard rock. L’explication scientifique est simple : A titre de rappel, quelque soit la musique écoutée, les expériences de « sonoluminescence » éprouvées par des chercheurs américains ont démontré que les sons avaient bel et bien une action physique sur la matière, donc une action vibratoire sur tout notre corps et nos rythmes biologiques. Ainsi même chanter sous sa douche est une pause thérapeutique, au même titre que le rire ou le bâillement qui engendrent les hormones du bonheur (ocytocine, sérotonine, dopamine, endorphine). D’ailleurs ne dit-on pas que « la voix est, par excellence, le centre névralgique de l’être humain ? ».

D’après le célèbre psychologue américain Howard Gardner, « la créativité musicale est l’une des fonctions fondamentales du cerveau, au même titre que le langage et la logique mathématique » d’où peut-être ce choix de la majorité des mathématiciens pour Bach ! Les différentes études scientifiques s’accordent pour dire que le « façonnage » du cerveau (pensée, comportement, action, réaction, observation...) se construit et se structure à travers divers environnements (visuel, parentale, scolaire et sonore). C’est pourquoi, il est impératif de prendre garde aux vibrations et aux sons proposés à la petite enfance car nos structures psychique et physique sont réellement influencées par la musique. A l’instar de la peur ou des phobies (ancrées parfois depuis plusieurs générations), certains évènements sonores peuvent être associés à des expériences positives ou négatives, à une période précise de notre enfance.

Mon professeur Li Wing Chuen me disait « Ecoute le silence et tu verras l’invisible ». Aujourd’hui, je comprends qu’il n’y a pas de frontière entre le son et le silence. Ce dernier fait résonner notre intériorité et nous offre la plus belle des musiques, celle qui est branchée sur la fréquence du bonheur.

 

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